Romanis


Peuple nomade, les Romanis sont des voyageurs par excellence.
Cavaliers et marchands itinérants, leurs longues colonnes de chariots (allant de la petite charrette de commerçant ambulant à l'énorme roulotte d'habitation digne d'un seigneur) flanquées de bêtes de somme surchargées et de loups (les compagnons de voyage des Romanis) sillonnent les routes du Vaste Pays en tout sens.
Ils ont toujours su (non sans mal) se mêler aux autres peuples, ou du moins, être tolérés, car chacun sait où trouver son intérêt au passage des caravanes Romanis : le commerce.
Les Onarques n'étaient pas les derniers à faire affaire avec eux, bien au contraire, et cela guida le choix des Romanis, lors de la guerre, les Onarques purent compter sur le peuple voyageur.
Excellents cavaliers, fauconniers reconnus (leurs rapaces de guerre sont réputés), les Romanis ont, avec les animaux, des relations privilégiées et les meutes de loups qui les accompagnent sont autant des gardiens que des frères d'armes. 
Plusieurs clans princiers se partagent la souveraineté des
Romanis, tous réunis sous l'autorité d'un roi, roi qui fait aujourd'hui défaut.
Une situation qui perdure depuis la fin de la guerre, et qui plonge les Romanis dans une période troublée, une lutte de clans fait rage pour le trône nomade. 

Le roi voyageur (siégeant sur le trône nomade) est élu parmi l'une des six familles Romanis princières (seules les voix des princes électeurs sont comptabilisées).
Viennent ensuite les chefs des clans mineurs, dont l'allégeance pour l'un ou l'autre des prétendants au trône peut faire pencher la balance.

Croyance des Romanis 
A l'aube du monde, bien avant l'apparition des hommes, n'existait que le souffle des vents sans limites.
Une puissance jeune qui a façonné montagnes et vallées, steppes et collines.
Cette force, pleine de fougue et d'ardeur, porteuse de vie, ensemença les terres qu'elle avait elle-même sculptées.
Hommes, animaux et végétaux héritèrent de ce monde, ils sont nés du souffle des vents divins, et ceci, le peuple nomade ne l'a pas oublié. 
Les Romanis vénèrent les esprits des vents, les Anémois, qui les guident sur les routes du Vaste Pays.